Face à l’accélération de la transition énergétique, à l’électrification des flottes et à l’évolution des obligations réglementaires, de nombreuses entreprises s’interrogent sur le financement de leurs infrastructures de recharge. En 2025, les aides nationales se sont resserrées. Seules certaines catégories de professionnels peuvent encore bénéficier de subventions publiques. Pour les autres, il devient indispensable d’anticiper et de se tourner vers des solutions de financement alternatives pour rester en conformité avec la loi et optimiser le coût global du projet.
Les aides financières disponibles pour les entreprises en 2025
1. Le programme Advenir pour les professionnels
Le programme Advenir, piloté par l’Avere-France avec le soutien de l’ADEME, reste en 2025 le principal dispositif d’aide publique pour l’installation de bornes de recharge. Toutefois, ses conditions d’éligibilité ont été restreintes depuis fin 2023
📌 Sont éligibles en 2025 :
- Les flottes de véhicules lourds (poids lourds, bus, cars, tracteurs électriques) ;
- Les professionnels de l’automobile : garages, concessions, centres de contrôle technique, centres de formation, etc.
👉 Les aides pour les entreprises du tertiaire classique (bureaux, commerces, etc.) ne sont plus disponibles via Advenir.
Montants des aides Advenir en 2025 :
- Flottes de véhicules lourds : jusqu’à 50 % du montant HT, plafonné entre 2 200 € et 15 000 € par point de charge, selon la puissance.
- Sites à haute puissance (raccordement > 500 kVA) : subvention pouvant atteindre 960 000 € HT, selon la configuration du projet
🔗 Consulter le site officiel du programme Advenir
2. Fin des dispositifs fiscaux nationaux pour les entreprises
Le suramortissement pour les infrastructures de recharge, autrefois accessible aux entreprises, n’est plus en vigueur en 2025. De même, le crédit d’impôt de 75 % plafonné à 500 € est désormais réservé aux particuliers pour les installations à domicile
👉 Les entreprises doivent donc se tourner vers :
- Des aides locales ou régionales, variables selon les territoires (ex. : Métropole du Grand Paris, Régions, ADEME locale) ;
- Des solutions de financement privé : leasing, location, accompagnement bancaire, ou offres intégrées proposées par des opérateurs spécialisés comme Qovoltis.
Les obligations légales : ce que dit la loi en 2025
1. La Loi LOM : la recharge devient une obligation
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) impose depuis 2025 l’installation ou le pré-équipement de bornes dans certaines configurations :
- Nouvelles constructions ou rénovations lourdes de bâtiments tertiaires avec parking de plus de 10 places : obligation de pré-câblage.
- Bâtiments existants : obligation progressive de pré-équipement selon la taille du parking, avec des échéances jusqu’en 2030
📌 La barre est bien fixée à 10 places (et non 20), comme précisé dans l’article L111-3-8 du Code de la construction et de l’habitation.
2. Le décret tertiaire et l’optimisation énergétique
Le décret tertiaire (décret du 23 juillet 2019) impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² (seuil corrigé) de réduire leur consommation d’énergie finale de 40 % d’ici 2030
⚡ Ce cadre réglementaire incite les entreprises à intégrer des bornes de recharge pour :
- Répondre aux objectifs RSE ;
- Améliorer le TCO (Total Cost of Ownership) de leurs flottes.
Conclusion : vers de nouveaux leviers de financement
En 2025, les aides nationales pour l’installation de bornes de recharge en entreprise sont limitées à certains profils. Pour les autres, il devient impératif de s’orienter vers des solutions alternatives :
- Aides locales ou régionales ;
- Offres de leasing ou location longue durée ;
- Accompagnement global par des opérateurs spécialisés.
🔍 Qovoltis vous aide à identifier tous les leviers d’optimisation disponibles selon votre profil, vos implantations et vos contraintes réglementaires.
✅ Vous souhaitez équiper votre entreprise de bornes de recharge sans exploser votre budget ?
